Le marché aux poissons de St Laurent et la picolette
Coucou à tous. Après les belles couleurs agrémentées de saveurs d'hier, place maintenant à une autre attraction de St laurent que j'ai eu la chance de visiter. Ce marché n'est pas vieux puisqu'il a été auguré début juillet 2010 et n'est donc en activité que depuis moins de deux mois. par contre, l'influence qu'il y a tous les jours (il est ouvert 6 jours sur 7) démontre bien qu'il fallait construire ce type de local. Le problème de St Laurent, c'est que les batiments, et édifices communaux vieillissent assez mal (je pense que le climat n'est pas étranger à cela mais aussi les actions de rénovations qui ont très certainement tardées car cela coute très cher aux contribuables. Et malheureusement le budget n'est pas extensible...).
Avant il était fermé depuis mars 2008 pour des raisons d'hygiène.
Deeux machines à frabriquer de la galce ont été installé et produisent chaque jour une tonne et demi de glace. Le marché avait été fermé car les pêcheurs vendaient leurs poissons, sans glace, au mépris des règles élémentaires d'hygiène. J'ai personnellement gouté à un poisson, le jamais gouté. c'est un poisson qui ressemble à un poisson chat mais sa chair est succulente. ici il le font frire, revenir des deux côtés et servi, prêt à être dégusté avec très peu d'arrêtes. La taille de leurs poissons est assez impressionnant et tous viennent d'être pêcher dans le Maroni. Ce sont fréquement des poissons de mer qui remontent avec la marée montante le Maroni. Je vais souvent voir les pêcheurs le soir à côté de mon logement et je les regarde appâter avec quelques grains de riz et on devine quelques belles bêtes la dessous mais on ne voit rien car les eaux du Maroni, à cause du brassage d'alluvions, sont marrons. Les poissons, une fois vendues sont écaillés et évicérés. et voici 5 kg à la découpe Voyez le sac bleu avec pleins de poissons dedans prêt à la découpe. c'est aussi ça la guyane, ils ont encore bcp de mal à faire coexister hygiène et normes européennes. C'est vrai que pour un touriste cela peut choquer mais ça fait aussi partie du folklore Voyez ce poisson, il sort tout juste de l'eau et ils vont essayer de le monnayer auprès du marché aux poissons. La guyane est un très beau département avec des couleurs innouies, des senteurs enivrantes, de la musique, un artisanat local et traditionel comme on en voit dans les livres ou dans les reportages télés, des traditions séculaires et une richesse de vivre à tout instant mais il y a aussi le mauvaix côté du décord propre aux pays d'Amérique Latine. La Guyane, c'est aussi celà; Et c'est ce qui peut surprendre le plus. D'un coté des couleurs à vous couper le souffle comme la vente de piments au marché et l'oiseau picolette que l'on trouve de partout ici.
Le Guyanais ne promène pas son chien : ici, le comble du chic est d'avoir une picolette, un petit oiseau connu pour son chant mélodieux, et de la promener partout dans sa cage pour qu'elle s'habitue aux personnes et aux bruits. Elle est l’objet de toutes les attentions et considérée ici comme le véritable ami de l’homme.
De tous temps les Guyanais ont élevé des oiseaux. Beaucoup d’entre eux ont adopté la picolette comme oiseau de compagnie. D’abord appelée « bec rond rouge et noir », son nom actuel viendrait du Surinam.
La Picolette est un petit oiseau passeriforme de Guyane réputé pour son chant extraordinaire et pour son élégante posture. Son plumage, gris chez les jeunes de l'espèce, devient rouge et noir après leur mue. Le sporophile curio "picolette" est un oiseau de concours à grande valeur.
En raison des trop nombreux prélèvements faits dans la nature, la picolette sauvage est en voie de disparition. Pourtant, cet animal est protégé par arrêté préfectoral qui en interdit son commerce.
La reproduction en captivité est affaire d’organisation. Une femelle très douce est choisie pour un mâle. Le mâle et la femelle se trouvent chacun dans une cage et ne seront réunis que le jour de l’accouplement. La femelle pond généralement deux œufs : un au bout de 3 jours et le second le quatrième jour. C’est seulement onze jours après qu’interviennent les naissances. L’éducation par l’éleveur peut commencer dès l’œuf : on lui fait écouter le chant de ses ancêtres. Ensuite, on l’éduquera pratiquement à chanter sur une véritable partition. A noter que la picolette de reproduction est moins peureuse et chante plus facilement. .
Cette passion peut être une source non négligeable de revenus mais est aussi un véritable investissement si l’on considère les sommes parfois dépensées pour l’achat d’une picolette. Certaines peuvent atteindre 2 à 3000 €. Certaines légendes courent sur ce petit animal : ainsi, on dit que la picolette « figure l’âme d’un ancêtre » (le propriétaire de la picolette promène ses ancêtres à bout de bras) ou que « le dernier occupant de la maison doit emmener avec lui l’oiseau pour ne pas le laisser seul sinon, il dépérirait et le malheur s’abattrait sur la maison »... C'est celà aussi la Guyane, tout peut être dans l'exès.